A la fin de cette journée, voici, en vrac, quelques propositions à méditer.
- L’offre et la présence web des réformés romands a 5-10 ans de retard sur les autres églises en Europe.
- Les moyens investis dans l’internet, les offres en ligne, les nouveaux supports, médias, les nouvelles habitudes, dépendent de volontés politiques et des capacités de comprendre les changements majeurs qui sont les nôtres.
- L’Eglise n’est plus au milieu du village. Si elle manque le virage numérique, la marginalisation s’accélère.
- La créativité nécessaire au développement d’offres numériques peut avoir un impact considérable dans la réalité des institutions religieuses.
- Les nouvelles questions posées par le développement du numérique interrogent en profondeur la pertinence du discours des Eglises, mais elles représentent également une nouvelle manière de poser les enjeux d’une société en mutation.
- Comment les Eglises peuvent-elles accompagner les personnes dans cette révolution ? La seule manière de les suivre est d’être actif dans cet environnement.
- Le virtuel n’est pas en concurrence avec le réel, mais en interaction profonde avec la réalité.
A ce sujet il sera intéressant de voir la position des Eglises réformées romandes par rapport au projet de nouvelle constitution de la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse et du renforcement et de l’intégration de la communication réformée. Pour que le projet aboutisse, les 26 Eglises cantonales suisses vont devoir lâcher prise et lâcher une partie de leur pouvoir cantonal. Rêvons d’une communication réformée cohérente déclinée au niveau national, cantonal, régional et paroissial et adressée de façon spécifique aux différents milieux de vie composant la société suisse contemporaine. Nous pouvons le faire en tirant tous à la même corde. Mais en avons-nous réellement envie? Moi oui.
Pour poursuivre la réflexion: http://www.le-blog-de-mathieu-janin.net/Sur-le-chemin-d-une-communication-reformee-sensible-aux-differents-milieux-de-vie-de-notre-societe_a273.html